Une passion dévorante pour la pêche à la mouche
Originaire de La Rochette, dans la Creuse, j’ai grandi dans un cadre idyllique, proche de la rivière éponyme, où la pêche et la nature ont joué un rôle central dans ma vie.
À seulement 4 ans, j’ai découvert les joies de la pêche au coup. Puis, dès l’âge de 8 ans, j’ai été intrigué par la pêche à l’ultra léger, car c’était la méthode dominante à l’époque.
Chaque dimanche, j’accompagnais mon père lors de nos sorties de pêche, où le plaisir et la détente étaient accompagnés de l’importance de pouvoir se nourrir.
Le 4 juillet 1977, à 19h30, un événement majeur a marqué un tournant dans ma vie. Suite à un grave accident qui a touché tout le côté gauche de mon corps, j’ai passé un an sans pouvoir marcher.
Dans ma volonté de ne pas rester alité, j’ai demandé à mon père de m’emmener chez un passionné de pêche à la mouche pour en découvrir les secrets.
Après avoir fait l’acquisition du matériel nécessaire, j’ai commencé à apprendre les bases de la pêche à la mouche, depuis le montage du moulinet sur la canne jusqu’au fixage de la soie et du bas de ligne.
Cependant, lorsque la question cruciale du lancer s’est posée, la réponse énigmatique de mon mentor a été : « Article 22 ! ».
Face à ma perplexité, il m’a simplement répondu : « Démerde-toi comme tu peux ! ».
Malgré ma mobilité limitée, je me suis rendu quotidiennement au bord du Taurion, sautillant sur une jambe, avec l’aide de mon père. Les premiers jours, ma frustration se traduisait par des mots vulgaires et des injures, témoignant de ma difficulté à maîtriser cette nouvelle technique.
Puis, après plus d’une semaine, un déclic s’est produit : j’ai découvert le lancer rotatif, même si cela s’est accompagné de quelques pertes de mouches et d’un champ voisin qui s’en souvient encore.
J’ai finalement attrapé mes premiers poissons : ablette, chevesne et quelques truites fario. À l’époque, les truites étaient encore présentes dans nos rivières. Les vacanciers du camping de Bourganeuf se souviennent peut-être des ablettes et des chevesnes, dont ils ont pu savourer quelques exemplaires.
Malgré mon handicap, j’ai exploré divers métiers, mais la pêche à la mouche est restée ancrée en moi.
En 2002, j’ai entrepris une reconversion professionnelle en effectuant une formation en aquaculture.
C’est à ce moment-là que j’ai découvert le métier de Moniteur Guide de Pêche (BP JEPS Pêche de loisirs). De 2003 à 2004, j’ai suivi cette formation et obtenu mon diplôme, faisant de cette passion mon métier définitif.
Depuis lors, j’ai également obtenu les certifications de Moniteur Fédéral de la Fédération Française Pêche Mouche et Lancer (FFPML) ainsi que de Spécialiste Coups Carnassiers.
Je dispose de deux bateaux entièrement équipés pour la pêche sportive des carnassiers.
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Aujourd’hui, je partage ma passion et mon métier avec enthousiasme, mettant à profit mon expérience acquise au fil des années.
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